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Quoi de neuf sur les Thomson de dernière génération ?

Qui n’a pas eu un TO7, un TO7-70 ou un MO5 entre les mains ? Ces machines ont été sans conteste les plus diffusées, dans les ménages comme dans les écoles. C’était au temps où les programmes se chargeaient par cassette ou pour les plus chanceux, par nanoréseau. Il y avait à disposition 16 couleurs fixes (maximum), un écran invariablement en 40 colonnes, quelques dizaines de kilooctets de mémoire, un stylo optique pour le confort. Certains avaient même des lecteurs de disquettes, quand le budget le permettait...

Mais d’autres modèles sont sortis par la suite, beaucoup moins familiers et moins à la portée du commun des consommateurs, vu leur prix de lancement  (+ de 10000 francs pour certains, à l’époque) : le MO6, le TO9, le TO8, le TO8D et le TO9+. Qui plus est, des ordinateurs d’autres marques, plus performants, ayant empiété sur le marché français entre-temps, se sont dépêchés de précipiter ces nouveautés dans un gouffre de désintérêt.

Pourtant, ces dernières machines ont un plus. Bien que la compatibilité, même au niveau le plus bas, soit toujours assurée et que les programmes en langage machine puissent aussi y tourner sans autre forme d’adaptation, elles offrent des possibilités étonnantes. Qui aurait pu croire qu’un Thomson pouvait afficher 80 caractères par lignes, qu’il puisse y avoir le moindre contrôle sur la palette de couleur, que le lecteur de disquette 3’1/2 n’était pas en option et que la capacité mémoire pouvait atteindre un demi mégaoctet ?

La palette

Jusqu’alors, la palette n’offrait que 16 couleurs fixes : noir, rouge, vert, jaune, bleu, magenta, cyan, blanc, gris, rose, vert clair, sable, bleu clair, parme, bleu ciel et orange. Sur les dernières machines, elle peut être entièrement reprogrammée, changée. Pour chaque couleur, il suffit de fixer la proportion de bleu, de vert et de rouge pour obtenir une palette de 16 couleurs parmi les 4096 combinaisons de couleurs désormais à disposition. Une option dont on ne manque jamais de profiter, les couleurs « primales » étant peu subtiles, d’une irritante monotonie.

Les types d’écran

Le mode 40 colonnes (320 points de large et 200 points de haut) est le plus connu, puisque commun à toute la gamme, du premier au dernier Thomson. Une « mémoire écran de forme » et une « mémoire écran de couleur » permettent d’afficher des graphiques multicolores et d’une bonne résolution, si toutefois les changements de couleurs ne sont pas trop fréquents à l’intérieur d’une zone restreinte de l’écran. D’où le fameux effet « baveux » de ce type de graphisme, que les dessinateurs se sont toujours ingéniés à contourner, puisque l’on ne pouvait pas afficher plus de 2 couleurs par segment (1 segment = 1 octet).

Ecran Thomson en bitmap 4

Le mode « bitmap 4 » (320 points de large et 200 points de haut) est déjà plus confortable. Il permet d’afficher chaque point avec une couleur différente des points environnants sans risque de débordement de la couleur. Seul problème : il n’y a que 4 couleurs de point affichables à l’écran. La « mémoire écran de couleur » devient le bitplan 1 et la « mémoire écran de forme » devient le bitplan 2.

Ecran Thomson en bitmap 16

Le mode « bitmap 16 » est le plus intéressant. Chaque point peut être d’une couleur spécifique sans baver sur les segments voisins, mais un point fait en fait 2 points de large : le confort gagne ce que perd la résolution. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’écran se définit en 160 pixels de large pour 200 pixels de haut. Il s’agit du type d’écran le plus prisé de tous les amateurs d’images numérisées en couleur. En ajoutant cela à la possibilité de reprogrammer les couleurs de la palette, le rendu, pour peu qu’il soit lumineux, est assez fidèle.

Ecran Thomson en 80 colonnes

Le mode « 80 colonnes » (ou bitmap 80) est d’une finesse de grain qui n’a d’égal que son austérité : 640 points de large pour 200 points de haut mais... seulement 2 couleurs (une couleur de forme et une couleur de fond). Un format très prisé par tous les créateurs d’utilitaires et par les amateurs d’images numérisées noir et blanc.

Le clavier

Hormis quelques caractères de plus sur les MO6 et TO, notamment les touches de fonctions de F1 à F9, on note l’apparition du pavé numérique pour les TO. Le clavier est plus large, la cartouche s’enfichant alors au-dessus du clavier plutôt qu’à côté. A l’état naturel de la frappe, le bip sonore est inactif (ouf !).

Les périphériques

Outre les périphériques standard (lecteur(s) de disquette, prise parallèle, prise RS232 pour les émissions en série, crayon optique, clavier, écran, LEP), ces machines peuvent gérer une souris et pour certaines un modem, permettant d’accéder aux services minitel. Un pas de géant, la souris. Vous serez délivrés tout à coup de l’approximation de pointage du stylo optique. La souris est plus précise, plus maniable et ne nécessite pas d’effort de suspension pour l’avant bras (re-ouf !).

L’espace mémoire

Encore plus de mémoire ? Oui. De 128 à 512 kilooctets. Un demi mégaoctet, rien de moins pour les TO, à l’état naturel sur le TO9+ et à l’aide d’une extension sur les autres TO. Certes, les logiciels nécessitant un tel espace mémoire sont rares. La mémoire étant toujours paginée par tranche de 16 kilooctets, il reste toujours nécessaire de commuter les banques pour accéder à l’intégralité de la mémoire disponible.

Les fichiers CHG

Jusqu’à maintenant, il fallait ou mettre une cartouche ou lancer un programme. Le fichier CHG est un compromis : c’est un fichier qui se loge en mémoire vive et fonctionne comme une cartouche. Vous pourrez ainsi avoir la plupart des logiciels cartouche sur une disquette.

L’ExtraMoniteur

Les routines du Moniteur offraient déjà un certain confort pour le programmeur averti, mais l’ExtraMoniteur offre, lui, des possibilités beaucoup plus vastes, permettant aux programmeurs d’utiliser des routines optimisées très avantageuses, se rapprochant du confort que l’on peut trouver sous Basic : une librairie mathématique, un système d’exploitation disquette plus complet, un système de traçage de graphiques performant MIG (Macro Interpréteur Graphique), les fonctions PUT(graphique), GET(graphique), CIRCLE, PAINT, la gestion des tortues (pointeur de souris), un DOS iconique permettant une sélection aisée d’un fichier,... On les retrouve aussi bien sur TO que sur MO6.

En conclusion

Les nostalgiques du MO5 peuvent toujours choisir un MO6 s’ils souhaitent se familiariser avec ces trésors de progrès.

Pour les nostalgiques des TO7/TO7-70, le TO8 est bienvenu, le TO8D encore mieux et le TO9+ le meilleur. Le TO8 ne possède pas de lecteur interne, le TO8D en possède un (TO8D = TO8 Disque), le TO9+ possède toutes les options plus un modem intégré.

Le TO9 a bien, lui aussi, les mêmes avantages, mais la gestion des lecteurs de disquettes est différente du point de vue logique, le lecteur interne du TO9 ne gérant que la face paire et du point de vue électronique puisque le CI disque est différent. Certains programmes traitant en dur avec les lecteurs ne fonctionneront pas.

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